World government/fr: Difference between revisions
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Le projet d'un écosystème mondial unique ne fonctionnera pas, car il ne tient pas compte de l'équilibre délicat de l'écosystème spirituel, c'est-à-dire de l'interaction entre les corps causaux des dix milliards d'âmes affectées à l'école planétaire. Les individus, les groupes, les quartiers, les communautés, les villes, les États et les nations constituent des écosystèmes au sein d'écosystèmes, avec des interdépendances et des énergies imbriquées. Les séparer et les recomposer comme dans un jeu de construction, mélanger les personnes et les choses comme un jeu de cartes et distribuer un nouveau monde, constitue une violation si grave de la loi cosmique qu'elle signifierait la fin ultime de la biosphère. Le contrôle total d'une planète et de ses habitants équivaut à la destruction totale de la réalisation individuelle du potentiel christique par l'initiative individuelle. Si vous détruisez la motivation d'un homme à créer, vous détruisez l'homme, vous le réduisez à l'état d'animal. Et si, en même temps, vous détruisez l'identité d'une nation en la privant de son destin, vous ne vous retrouvez pas avec un âge d'or, mais avec une ferme animalière. | Le projet d'un écosystème mondial unique ne fonctionnera pas, car il ne tient pas compte de l'équilibre délicat de l'écosystème spirituel, c'est-à-dire de l'interaction entre les corps causaux des dix milliards d'âmes affectées à l'école planétaire. Les individus, les groupes, les quartiers, les communautés, les villes, les États et les nations constituent des écosystèmes au sein d'écosystèmes, avec des interdépendances et des énergies imbriquées. Les séparer et les recomposer comme dans un jeu de construction, mélanger les personnes et les choses comme un jeu de cartes et distribuer un nouveau monde, constitue une violation si grave de la loi cosmique qu'elle signifierait la fin ultime de la biosphère. Le contrôle total d'une planète et de ses habitants équivaut à la destruction totale de la réalisation individuelle du potentiel christique par l'initiative individuelle. Si vous détruisez la motivation d'un homme à créer, vous détruisez l'homme, vous le réduisez à l'état d'animal. Et si, en même temps, vous détruisez l'identité d'une nation en la privant de son destin, vous ne vous retrouvez pas avec un âge d'or, mais avec une ferme animalière. | ||
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Revision as of 09:45, 23 December 2025
Dans le but de résoudre les problèmes environnementaux actuels, des personnes bien intentionnées ont proposé plusieurs solutions. L'une d'entre elles, qui a fait l'objet de nombreuses discussions, consiste à mettre en place une sorte de « gouvernement mondial » dans lequel un groupe de spécialistes de l'environnement serait chargé de contrôler de manière centralisée les écosystèmes de la planète. Afin d'éliminer les déséquilibres dans la biosphère et les disparités économiques entre les nations, les partisans de ce projet préconisent la redistribution des ressources naturelles et humaines à l'échelle mondiale, afin que chaque homme et chaque pays reçoivent leur « juste part » de la terre et de l'atmosphère, c'est-à-dire un lopin de terre sous un bout de ciel.
Tout en reconnaissant la sincérité de la majorité de ceux qui œuvrent à l'amélioration du sort de l'humanité, nous devons souligner que ce projet comporte certaines incohérences notables avec la loi cosmique. Tout d'abord, un gouvernement mondial unique n'est pas recommandé par la Hiérarchie. Tant que le Christ ne règne pas dans le cœur de l'individu, celui-ci n'est pas apte à gouverner le monde.
Le but des États-nations
Les États-nations ont été institués par les maîtres ascensionnés pour servir de point final de transition entre la société imparfaite qui a évolué après l'expulsion de l'homme du Eden et la société parfaite qui sera représentée dans l'âge d'or - une société basée sur un gouvernement mondial dirigé par le Prince de la Paix et ceux qui ont atteint la maîtrise de soi grâce à la conscience christique. Les abus qui ont eu lieu au sein et entre les États-nations ne sont pas l'intention de Dieu, mais plutôt le reflet de l'ignorance et de l'indifférence de l'homme à l'égard de cette intention ; et cela est prévisible, compte tenu de son évolution imparfaite actuelle.
La Fraternité met en garde contre l'union prématurée des peuples, même dans le but de résoudre les problèmes de l'écosystème planétaire. En effet, en raison de leur karma collectif et de leur destinée divine qui consiste à manifester un aspect de la conscience christique en tant que nation, les peuples du monde ont besoin de frontières identitaires qui leur permettent de remplir leur raison d'être. Le système des États-nations n'est pas intrinsèquement mauvais, pas plus que ses citoyens ne sont intrinsèquement égoïstes. En développant leur propre individualité et en respectant le droit des autres à faire de même, ils favorisent l'évolution de tous les autres États et de l'ensemble du corps planétaire.
L'union des peuples du monde se fera naturellement à mesure que les individus et les nations s'efforceront d'atteindre la perfection et l'unité par le Christ. En attendant, les maîtres exhortent chaque famille, chaque communauté, chaque État et chaque nation à commencer à rechercher sérieusement des solutions à leurs problèmes environnementaux. Lorsque ce projet sera mené à bien de manière désintéressée, avec pour seule motivation le bien-être général, et que les gens seront prêts à faire des sacrifices les uns pour les autres, alors et seulement alors, de réels progrès seront accomplis.
Le pouvoir exercé par une élite intellectuelle
La conviction selon laquelle les dangers inhérents à un système mondial de contrôle écologique seraient éliminés par le règne d'une élite intellectuelle est également remise en question par les étudiants des Maîtres. Bien que la Hiérarchie reconnaisse que seuls les individus les plus qualifiés et les mieux éduqués de l'humanité devraient avoir le dernier mot en matière de contrôle environnemental, leur jugement et celui des hommes quant à savoir qui est le plus qualifié et le mieux éduqué ne coïncident pas nécessairement.
Si le pouvoir exercé par une élite intellectuelle est acceptable en théorie, nous tenons à souligner qu'en pratique, un tel système peut s'avérer à la fois lourd et dangereux. La lourdeur du projet réside dans l'application des décisions prises par l'organe directeur mondial. Seul un État policier international ayant le pouvoir de passer outre la souveraineté des nations pourrait mettre efficacement en œuvre un tel plan. Le danger de ce plan réside dans l'hypothèse selon laquelle l'homme peut, par sa seule intelligence, parvenir aux jugements de Dieu.
S'il est souvent vrai qu'un esprit entraîné peut mieux s'harmoniser avec l'esprit du Christ, il est également vrai que les meilleurs esprits peuvent être entraînés selon les pires concepts. De tels esprits rejetteront les incitations du Christ parce qu'ils ont été conditionnés par la perspective déformée de l'esprit charnel. Certains des plus grands penseurs du monde, sans que cela soit de leur faute, ont été privés de la compréhension même élémentaire des lois du karma et de la réincarnation, ainsi que de la place de notre planète dans le schéma cosmique. Pourtant, ils développent des moyens de modifier le mode de vie entier de l'homme afin de le conformer à l'homme-animal auquel ils ont été éduqués à croire. Lorsque le meilleur de l'homme n'est pas assez bon pour devenir une norme universelle, il vaut mieux que sa sphère d'influence soit moins qu'universelle. La suppression de l'État-nation supprime le dernier moyen de limiter la prolifération de l'erreur jusqu'à ce que l'homme lui-même soit capable de transcender les limites de son faux endoctrinement.
Nous devons conclure que tant que les « spécialistes » qui sont censés prendre en charge l'écosystème mondial proposé ne reconnaîtront pas le potentiel christique de chaque membre de la biosphère et que la maîtrise de soi ne deviendra pas l'objectif premier de l'éducation, tant que le but du gouvernement ne sera pas considéré comme étant la protection du Christ en chaque homme, un système mondial de contrôle risque d'être utilisé par les mauvaises personnes à des fins néfastes. Ce n'est que lorsque les spécialistes eux-mêmes travailleront consciemment à l'unité avec le Christ Soi qu'on pourra leur faire confiance pour préserver les libertés qui sont essentielles à la réalisation du Christ par chaque homme ; ce n'est qu'alors qu'on pourra leur faire confiance pour façonner le destin de toute l'évolution planétaire.
Karma, dharma et répartition des ressources
En examinant la croyance selon laquelle les problèmes écologiques de l'homme peuvent être résolus par une répartition plus équitable des ressources humaines et naturelles, les maîtres ascensionnés soulignent que c'est précisément parce que les quotients énergétiques des individus ne sont pas égaux que la théorie de la répartition égale des ressources de l'homme est indéfendable. L'effort individuel pour développer l'étincelle divine et développer les qualités de la Divinité est le facteur déterminant du statut individuel de l'homme en tant que fils ou fille de Dieu. Et comme l'illustre la parabole des talents[1], l'usage que l'homme fait de ses talents dans une incarnation détermine combien il en méritera dans la suivante. Les individus et les nations dont les efforts pour accomplir les œuvres de Dieu ont été plus grands que ceux d'autres qui ont eu la même opportunité ont gagné le droit de tirer une plus grande part de richesse, d'énergie et de talent de la Source universelle.
Tout comme nul ne peut priver autrui de ses trésors célestes, nul individu ou entité politique ne peut exiger d'autrui des richesses et des biens qu'il n'a pas acquis par un travail honnête. Le simple fait qu'une personne ou un groupe de personnes soit né à une certaine époque et en un certain lieu, dans une race et une famille particulières, dans une nation et un continent particuliers, est une indication (1) de son karma, bon ou mauvais — de ce qu'il a ou n'a pas gagné le droit de jouir — et (2) de son dharma — ce service qu'il est devenu son devoir d'accomplir, selon la volonté de Dieu et son plan divin.
Le projet d'un écosystème mondial unique ne fonctionnera pas, car il ne tient pas compte de l'équilibre délicat de l'écosystème spirituel, c'est-à-dire de l'interaction entre les corps causaux des dix milliards d'âmes affectées à l'école planétaire. Les individus, les groupes, les quartiers, les communautés, les villes, les États et les nations constituent des écosystèmes au sein d'écosystèmes, avec des interdépendances et des énergies imbriquées. Les séparer et les recomposer comme dans un jeu de construction, mélanger les personnes et les choses comme un jeu de cartes et distribuer un nouveau monde, constitue une violation si grave de la loi cosmique qu'elle signifierait la fin ultime de la biosphère. Le contrôle total d'une planète et de ses habitants équivaut à la destruction totale de la réalisation individuelle du potentiel christique par l'initiative individuelle. Si vous détruisez la motivation d'un homme à créer, vous détruisez l'homme, vous le réduisez à l'état d'animal. Et si, en même temps, vous détruisez l'identité d'une nation en la privant de son destin, vous ne vous retrouvez pas avec un âge d'or, mais avec une ferme animalière.
Une sphère d'identité plus large
Some argue for a world organization on the grounds that man has a recognized need to expand his sphere of identity, that is, to transcend his identification with his self, his family, his clan, and his nation to include all of his world. They say that man’s desire to express his individuality and to retain his freedom to act as he chooses is the underlying cause of all the problems of ecology. They conclude that man must give up his self-centered habits for the good of the whole human family of which he is but a single member.
We are well aware of the fact that man must learn to identify with man if life is to continue on this planet. He must be his brother’s keeper; and through identification with that which is real in self and society he must surrender his selfish desires if he is to continue to progress both spiritually and materially. But this man cannot do as long as he retains his carnality—his self-image as a man-animal through which he has functioned since his fall from the grace of the Christ Image. Therefore, if he would rid himself of his selfishness, he must rise from the plane of identification with animal life to claim his inheritance as a sinless, selfless son of God. Only then will he be able to expand his sphere of identity and through the power of divine love include the entire world in his Self-conscious awareness.
One of the great fallacies of our time is the projecting of mankind’s current imperfections on the white page of the future. If instead, through invocation to the sacred fire, mankind would transmute in the present the evil, or the energy veil, which Jesus said was sufficient unto the day, they would be given the resources to meet the challenges of the future. And their future’s problems would not be compounded by their failure to solve the problems of the present.
The dangers of one-world government
El Morya speaks of the dangers of one-world government:
Therefore understand that when it suits the powers that be to create a universality of anything, you will know it is not for the purpose to which you have decreed, but to their own ends. The Great White Brotherhood sees the unity of nations under God, sees the oneness of Light both in government, in science, and in religion—this only when the point of individual Christhood is attained for the responsible use of these avenues leading toward the unification of all.
Beloved ones, the one-world aims and systems in the economy and the governments today can only lead to the neutralization of the power of Christ in the individual, can only lead to the destruction of the highest path of mysticism which has become your own as initiates of the will of God.
World unity today is sponsored by the fallen angels in tremendous numbers, that they might see to it that theirs who are the have-nots are provided for. (And the have-nots are defined by the Darjeeling Council as those who have not the light, who are debtors to the cosmos and who only take and do not give.) Thus, where the lightbearers have founded nations based upon the principles of light and the ancient traditions of Moses and Christ, so the have-nots have nations based upon not the light and fountain thereof blazing in the midst, but upon institutions and orders where their only means of having light is to acquire it from the nations or the individuals who are the haves.
Thus we see that the fallen ones desire the dispersion of light both to weaken and neutralize the lightbearers and to give it unto their own masses, whom they use in wars, political elections, revolutions, riots, and movements of various sorts that they might have the light to further the causes of the rivalrous Nephilim.
Therefore, beloved ones, you will hear people be for this and for that. “I am for a one-world religion,” they will say. But you must ask, “What kind of world religion? Under whose domination? A World Council of Churches that denies the individualization of the God flame? that denies the divinity of Christ in every man? that denies the option for the resurrection and the ascension? that denies karma and reincarnation as a cycle and a spiral of opportunity and a path of initiation?”
Beloved ones, the more centralized is control, the less control the individual may exercise over his own life. Whether in religion or a universal academy of science or medicine or the government, you will see that unless it is truly God who is at the center of their sun, there can only be the red sun going down that is not of the light—however a patriotic symbol this may be for the people of Japan.
Blessed hearts, therefore understand the meaning of the term universal. The Universal Christ, the universal doctrine, the universal God-government is a thing that exists in itself. It is that something, beloved, that is present and real as the etheric matrix, as the garment of every lightbearer, as the Light upon the altar of the heart. Up to this hour, that universality cannot be outpictured; for by definition, the moment that etheric matrix hits time and space and begins to come into form, immediately it is boxed and there is the contriving and then there is the arguing and then the wars accelerating for who shall have the seat of power, who shall bear the sign of authority.”[2]
See also
Sources
Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Path of the Higher Self, volume 1 of the Climb the Highest Mountain® series, pp. 491–94.