Saint Germain/fr: Difference between revisions

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Les écrits de Proclus s'étendaient à presque tous les domaines d’études, de la philosophie et de l’astronomie aux mathématiques et à la grammaire. Il affirmait que son édification et sa philosophie venaient d’un plan supérieur et il croyait qu’il était celui par lequel la révélation divine atteignait l’humanité.
Les écrits de Proclus s'étendaient à presque tous les domaines d’études, de la philosophie et de l’astronomie aux mathématiques et à la grammaire. Il affirmait que son édification et sa philosophie venaient d’un plan supérieur et il croyait qu’il était celui par lequel la révélation divine atteignait l’humanité.


Son disciple Marinus a écrit : « Il ne semblait pas être sans inspiration divine, car de la sagesse de sa bouche sortait des mots semblables à une neige épaisse qui tombe ; de sorte que ses yeux émettaient un rayonnement lumineux, et le reste de son visage transmettait l’illumination divine ».<ref>Victor Cousin and Thomas Taylor, trans., ''Two Treatises of Proclus'', The Platonic Successor'' (London: n.p., 1833), p. vi.</ref>
Son disciple Marinus a écrit : « Il ne semblait pas être sans inspiration divine, car de la sagesse de sa bouche sortait des mots semblables à une neige épaisse qui tombe ; de sorte que ses yeux émettaient un rayonnement lumineux, et le reste de son visage transmettait l’illumination divine ».<ref>Victor Cousin and Thomas Taylor, trans., ''Two Treatises of Proclus, The Platonic Successor'' (London: n.p., 1833), p. vi.</ref>


=== Merlin ===
=== Merlin ===

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Le Maître ascensionné Saint-Germain

Saint-Germain est le chohan du septième rayon. Lui et sa flamme jumelle, la Maître Ascensionnée Portia, la Déesse de la justice, sont les hiérarques de l’ère du Verseau. Saint-Germain parraine la flamme de la liberté alors que Portia parraine la flamme de la justice.

Saint-Germain est connu comme un diplomate, exprimant les qualités divines de dignité, de grâce, de noblesse et d’équilibre et d’un véritable art de gouverner par tous ceux qui font appel au septième rayon. Il est un membre de la Maison de Rakoczy, fondée par le Grand Directeur Divin, dans le Manoir de Transylvanie où la flamme violette de liberté est actuellement enchâssée.

Le nom Saint-Germain vient du latin Sanctus Germanus ce qui veut dire “Saint-frère.”

Sa mission

Chaque cycle de deux mille ans est gouverné par l’un des sept rayons. Jésus, en tant que Chohan du sixième rayon a occupé cette fonction de la hiérarchie au cours des derniers 2 000 ans. Le 1er mai 1954, Saint-Germain et Portia furent couronnés directeurs du cycle suivant sur le septième rayon. Liberté et Justice sont le yin et le yang du septième rayon de l’ère du Verseau, et ensemble avec la miséricorde, ils constituent le fondement de tous les autres attributs de Dieu qui doivent être représentés par cette septième dispense.

Saint-Germain et Portia apportent au peuple de Dieu la dispense du septième âge et du septième rayon – le rayon violet de la liberté, de la justice, de la miséricorde, de l’alchimie et du rituel sacré – un nouveau courant de vie, une nouvelle civilisation, une nouvelle énergie.

En tant que Chohan (Seigneur) du septième rayon, Saint-Germain initie nos âmes à la science et au rituel de la transmutation par la flamme violette. Il est le septième ange prophétisé dans l’Apocalypse, chap. 10 v.7, qui vient parrainer le parachèvement du mystère de Dieu « comme il l’a dit à ses serviteurs les prophètes ».

Saint-Germain nous dit:

Je suis un être ascensionné, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Je n’ai pas eu une ni deux, mais de nombreuses incarnations au cours desquelles j’ai marché sur la terre comme vous le faites actuellement, confiné à un corps mortel et dans les limites d’une existence dimensionnelle. J’ai vécu en Lémurie et j’ai vécu en Atlantide. J’ai vu l’achèvement et la chute de civilisations. J’ai vu l’oscillation de la conscience humaine en passant des cycles d’âge d’or à des cycles de sociétés primitives. J’ai vu les choix et j’ai vu comment, en raison de mauvais choix, l’humanité a perdu les énergies de cent mille années d’avancement scientifique et même des degrés de conscience cosmique qui transcendaient ce qui, est atteint par les membres des religions qui sont les plus avancées de nos jours.

Oui, j’ai vu les choix qui ont été faits et j’ai fait mes choix. C’est par des choix justes qu’homme et femme établissent leur position dans la hiérarchie. En choisissant d’être libre dans la merveilleuse volonté de Dieu, j’ai conquis ma liberté hors de la ronde des incarnations et des raisons d’une existence hors de l’Unique. J’ai conquis ma liberté par cette flamme, cette caractéristique du cycle du Verseau établie par les alchimistes d’autrefois, cet élixir violet que les saints détiennent…

Vous êtes mortels. Je suis immortel. La seule différence entre nous est que j’ai choisi d’être libre et que vous n’avez pas encore fait ce choix. Nous avons le même potentiel, les mêmes ressources, le même lien avec l’Unique. J’ai utilisé mon potentiel pour me forger une Identité divine. Car il y a longtemps la petite voix intérieure a prononcé le fiat d’Alpha et du Dieu vivant : « Enfants de l’Unique, forgez votre Identité divine ! » Et j’ai entendu l’appel dans le silence de la nuit et j’ai répondu : « Je le ferai ! » Et lorsque j’ai dit « Je le ferai ! », le cosmos tout entier a répété : « Je le ferai ! » La volonté d’être mobilise l’immensité du potentiel de l’être…

Je suis Saint-Germain et je suis venu réclamer votre âme et le feu de votre cœur pour la victoire de l’ère du Verseau. J’ai établi le modèle pour l’initiation de votre âme.… Je marche sur le sentier de la liberté. Prenez ce sentier et vous m’y trouverez. JE SUIS votre enseignant, si vous me le permettez.[1]

Incarnations

Souverain d’une civilisation de l’âge d’or

Article principal: L’âge d’or dans le désert du Sahara

Il y a plus de cinquante mille ans, Saint-Germain gouvernait une civilisation qui connaissait un âge d’or dans un pays fertile où se trouve maintenant le désert du Sahara. En tant que roi, Saint-Germain était un maître de l’ancienne sagesse et de la connaissance des sphères de la Matière, et les gens voyaient en lui l’exemple de leur propre Déité naissante. Son empire était un exemple inégalé de beauté, de symétrie et de perfection dans le plan physique.

Comme les gens de cette civilisation se sont progressivement intéressés aux plaisirs des sens plutôt qu’au vaste plan de création du Grand Moi Divin, un conseil cosmique donna instruction au roi de se retirer de son empire ; ainsi leur karma deviendrait leur gourou. Le roi offrit un banquet auquel il invita ses conseillers et fonctionnaires. Ses 576 invités reçurent chacun un gobelet de cristal contenant un élixir qui était « une essence électronique pure ».

Cet élixir était un cadeau de Saint-Germain pour protéger leur âme lorsqu’une opportunité se présenterait de nouveau, à l’ère du Verseau, pour ramener la civilisation de l’âge d’or, ils se rappelleraient leur Présence JE SUIS et ils deviendraient un signe pour toute la population que Dieu peut et demeure avec son peuple lorsque les individus font de leurs esprits, de leurs cœurs et de leurs âmes une habitation convenable pour son Esprit.

Au cours du banquet, un maître cosmique, s’identifiant seulement par le mot Victoire écrit sur son front, s’adressa à l’assemblée. Il annonça aux gens que la crise qu’ils avaient attirée sur eux-mêmes par leur manque de foi allait se produire ; il les réprimanda d’avoir négligé leur grande Source divine, et prophétisa que l’empire serait sous la gouverne d’un prince qui souhaitait épouser la fille du roi. Le roi et sa famille se retirèrent sept jours plus tard dans la cité éthérique dorée, le pendant éthérique de la cité terrestre. Le prince arriva le jour suivant et s’empara du royaume sans la moindre opposition.

Grand prêtre en Atlantide

Grand prêtre du Temple de la flamme violette sur l’Atlantide, il y a plus de treize mille ans, Saint-Germain a soutenu, par ses invocations et son corps causal, un pilier de feu, une véritable fontaine de flamme violette chantante, qui magnétisait les gens qui de près et de loin venaient pour se libérer de toute condition contraignante du corps, de l’esprit et de l’âme. Ils obtenaient cela par un effort personnel en offrant des invocations et par la pratique des rituels du septième rayon du feu sacré.

Ceux qui officiaient à l’autel du Temple de la flamme violette étaient instruits au sein de la prêtrise de l’Ordre de Melchisédech dans la retraite du Seigneur Zadkiel, dans le Temple de purification, où se trouve maintenant l’île de Cuba. Ce sacerdoce réunit la religion parfaite et la science parfaite. C’est là que Jésus et Saint-Germain ont tous deux reçu l’onction dont Zadkiel lui-même a dit : « Tu es un prêtre pour toujours, selon l’Ordre de Melchisédech ».

Avant que ne sombre l’Atlantide, pendant que Noé bâtissait son arche et alertait les gens à propos du grand déluge à venir, le Grand Directeur divin a demandé à Saint-Germain et à quelques prêtres fidèles de transporter la flamme de liberté du Temple de purification dans un endroit sécuritaire aux pieds des montagnes des Carpates en Transylvanie. C’est là qu’ils poursuivirent le rituel sacré de l’expansion des feux de la liberté pendant que le karma de l’humanité était exigé par décret divin.

Au cours d’incarnations successives, sous la direction du Grand Directeur Divin, Saint-Germain et ses fidèles redécouvrirent la flamme et continuèrent à protéger le sanctuaire. Plus tard, le Grand Directeur Divin assisté de ses disciples, établit une retraite sur le site de la flamme et fonda la Maison de Rakóczi, la maison royale de Hongrie.

Samuel raconte à Éli les jugements de Dieu sur la maison d’Éli, de John Singleton Copley (1780)
File:Unción de David por Samuel, de Antonio González Velázquez (Real Academia de Bellas Artes de San Fernando).JPG
Samuel donnant l’onction à David, par Velázquez

Le prophète Samuel

Au onzième siècle av. J.-C., Saint-Germain était incarné en Samuel, le prophète. Il était un grand chef religieux dans un temps de grande apostasie, servant en tant que dernier juge d’Israël et le premier de ses prophètes. En ce temps-là, les juges ne réglaient pas seulement les litiges ; ils étaient des chefs charismatiques qui avaient directement accès à Dieu et qui pouvaient rallier les tribus d’Israël contre leurs oppresseurs.

Samuel était le messager de la Libération divine de la descendance d’Abraham pour mettre fin à la servitude des prêtres corrompus, les fils d’Éli, et des Philistins qui avaient massacré les israélites dans une bataille. Il est traditionnellement nommé au côté de Moïse comme un grand intercesseur. Lorsque la nation subissait constamment la menace des Philistins, il a conduit courageusement le peuple dans un réveil spirituel, en l’exhortant à « retourner vers le SEIGNEUR de tout leur cœur » et de « renoncer aux dieux étrangers ».[2] Les gens se repentirent et supplièrent Samuel de ne pas cesser d’invoquer le SEIGNEUR pour les sauver. Alors qu’il priait et faisait des offrandes, un violent orage s’est déclenché, permettant aux israélites de vaincre leurs ennemis. Les Philistins ne se relevèrent jamais aux jours de Samuel.

Le prophète termina ses jours en administrant la justice dans tout le pays. Lorsqu’il est devenu vieux, il nomma ses fils comme juges d’Israël ; mais ils étaient corrompus et le peuple demanda que Samuel leur donne « un roi pour les juger comme toutes les autres nations ». [3] Profondément affligé, il pria le Seigneur et reçut la directive d’exécuter le mandat du peuple. Le Seigneur lui dit : « Ils ne t’ont pas rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté, afin que je ne règne pas sur eux ». [4]

Samuel avertit les israélites du danger qui leur arriverait à travers leurs dirigeants, mais ils insistèrent pour avoir un roi. Il a donc sacré Saul roi et lui recommande ainsi qu’au peuple de toujours obéir à la voix du Seigneur. Mais lorsque Saul s’est révélé être un serviteur infidèle, Samuel prononça le jugement du Seigneur sur lui pour sa désobéissance et il a secrètement oint David comme roi. Lorsque le prophète mourut, il fut enterré à Ramah ; tout Israël pleura son décès.

Saint Joseph

Article principal: Saint-Joseph

Saint Joseph, le père de Jésus et l’époux de Marie, était aussi une incarnation de Saint-Germain. On fait peu référence à lui dans le Nouveau Testament. La Bible retrace sa lignée jusqu’à David. On raconte aussi comment un ange du Seigneur lui apparut dans un songe pour le prévenir qu’Hérode complotait pour tuer Jésus, Joseph tint compte de l’avertissement et emmena sa famille en Égypte, et revint au pays après la mort d’Hérode. Il est dit que Joseph était charpentier et qu’il est décédé avant que Jésus ne commence son ministère public. Dans la tradition catholique, Saint Joseph est vénéré comme le saint Patron de l’Église universelle et on le célèbre le 19 mars.


Saint Alban, Vitrail de l’église Evesham All Saints’ church

Saint Alban

À la fin du troisième siècle, saint Alban premier martyr britannique, fût une incarnation de Saint-Germain. Alban vivait en Angleterre pendant la persécution des chrétiens sous l’empereur romain Dioclétien. Il était un soldat païen au service de l’armée romaine dans la ville de Verulamium, renommée plus tard Saint-Alban. Alban recueillit un prêtre fugitif, nommé Amphibalus, qui convertit Alban. Lorsque les soldats vinrent chercher le fugitif, Alban se vêtit des vêtements du prêtre et permit à celui-ci de s’échapper.

Lorsque sa ruse fut découverte, Alban fut fouetté et condamné à mort. La légende raconte que des milliers de gens se rassemblèrent pour assister à son exécution, mais un pont étroit entravait leur chemin. Alban pria et la rivière se sépara en deux pour laisser passer la foule. Son bourreau se convertit sur-le-champ et supplia qu’on le laisse mourir à sa place. On lui refusa sa requête et les deux furent décapités le même jour.

Alban a toujours été vénéré par la population des îles depuis sa mort en 303 av. J.-C.. Comme le Rév. Alban Butler l’écrit dans son livre La vie des saints et martyrs, « depuis fort longtemps, notre île a recours à saint Alban comme son glorieux protomartyr et son puissant patron auprès de Dieu, et reconnaît les nombreuses faveurs obtenues de Dieu par son intercession ».

Enseignant de Proclus

Saint-Germain a œuvré depuis les plans intérieurs en tant que maître enseignant responsable des néoplatoniciens. Il a inspiré le philosophe grec Proclus (vers 410-485 ap. J.-C.), qui a dirigé l’Académie platonicienne d’Athènes. Il a révélé l’incarnation précédente de son disciple en tant que philosophe pythagoricien, montrant également à Proclus l’imposture de la chrétienté sous l’empereur Constantin et la valeur du sentier de l’individualisme (qui mène à l’individualisation de la flamme de Dieu) que les chrétiens ont appelé « paganisme ».

Sous la tutelle du Maître, Proclus a fondé sa philosophie sur le principe qu’il n’y a qu’une seule réalité – « l’Unique » qui est Dieu, ou la Divinité, le but ultime des efforts de toute vie. Le philosophe a dit « au-delà de tout corps se trouve l’essence de l’âme, et au-delà de toute âme la nature intellectuelle, et au-delà de toute existence intellectuelle se trouve l’Unique ».[5]

Les écrits de Proclus s'étendaient à presque tous les domaines d’études, de la philosophie et de l’astronomie aux mathématiques et à la grammaire. Il affirmait que son édification et sa philosophie venaient d’un plan supérieur et il croyait qu’il était celui par lequel la révélation divine atteignait l’humanité.

Son disciple Marinus a écrit : « Il ne semblait pas être sans inspiration divine, car de la sagesse de sa bouche sortait des mots semblables à une neige épaisse qui tombe ; de sorte que ses yeux émettaient un rayonnement lumineux, et le reste de son visage transmettait l’illumination divine ».[6]

Merlin

Article principal: Merlin

Au cinquième siècle, Saint-Germain était Merlin – l’alchimiste, le prophète et conseiller à la cour du Roi Arthur. Dans un pays divisé par des chefs guerriers et déchiré par les envahisseurs saxons, Merlin dirigea Arthur dans douze batailles (qui étaient en fait les douze initiations) pour unir le royaume d’Angleterre. Il a travaillé au côté du roi pour établir la communauté sacrée de la Table Ronde. Sous la direction de Merlin et d’Arthur, Camelot était une école de mystère où les chevaliers et les dames poursuivaient l'épanouissement intérieur des mystères du Saint Graal et un sentier christique personnalisé.

Dans certaines traditions, on présente Merlin comme un sage divin qui étudiait les étoiles et dont les prophéties ont été consignées par soixante-dix secrétaires. Les Prophéties de Merlin, qui faisaient état d’événements au-delà du temps d’Arthur dans un futur lointain, étaient populaires au Moyen-âge.

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La statue de Roger Bacon, au Musée d’Histoire naturelle à l’Université d’Oxford

Roger Bacon

Article principal: Roger Bacon

Roger Bacon est une autre incarnation de Saint-Germain (1220-1292), philosophe, moine franciscain, réformateur de l’enseignement, spécialiste de la science expérimentale. À une époque où soit la théologie ou la logique ou les deux dictaient les paramètres de la science, il a fait la promotion de la méthode expérimentale, il a affirmé qu'il croyait que la terre était ronde, et a fustigé les savants et les scientifiques de son époque pour leur étroitesse d’esprit. Il a affirmé que « la véritable connaissance ne découle pas de l’autorité des autres ni d'une allégeance aveugle à des dogmes désuets ».[7] Plus tard, Bacon quitta son poste d’enseignant à l’Université de Paris et entra dans l’ordre franciscain des Frères Mineurs.

En son temps, Bacon était célèbre pour ses recherches exhaustives sur l’alchimie, l’optique, les mathématiques et les langues. On le considère comme le précurseur de la science moderne et un prophète de la technologie moderne. Il a prédit l’invention du ballon à air chaud, de la machine volante, des lunettes, du télescope, du microscope, de l’ascenseur, des bateaux et des voitures propulsées mécaniquement et les a décrits comme s’il les avait réellement vus.

Son point de vue scientifique et philosophique sur le monde, ses attaques audacieuses contre les théologiens de son époque, et ses études sur l’alchimie et l’astrologie ont entraîné des accusations « d’hérésie et d’innovation » pour lesquelles il a été emprisonné pendant quatorze ans par ses compagnons franciscains. Pour ceux qui l'ont suivi, Bacon était le « doctor mirabilis » (« le merveilleux docteur »), un qualificatif par lequel il a été connu à travers les siècles.

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Portrait posthume de Christophe Colomb, par Sebastiano del Piombo (1519)

Christophe Colomb

Article principal: Christophe Colomb

Saint-Germain s’est incarné en Christophe Colomb (1451-1506) découvreur de l’Amérique. Plus de deux siècles avant que Colomb ne navigue, Roger Bacon lui-même avait préparé le terrain pour le voyage de Christophe Colomb vers le Nouveau Monde en écrivant dans son Opus Majus que « la mer entre la fin de l’Espagne à l’Ouest et le début de l’Inde à l’Est est navigable en quelques jours si le vent est favorable ».[8] Même si l’énoncé était erroné parce que l'Inde ne se situe pas à l’ouest de l’Espagne, Bacon a été l’instrument menant Colomb à sa découverte. Il a cité ce passage dans une lettre au roi Ferdinand et à la reine Isabelle, en 1498, où il leur dit que son voyage en 1492 a été inspiré en partie par cette déclaration visionnaire.

Colomb croyait que Dieu l’avait créé pour être « le messager d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre dont Il a parlé dans l’Apocalypse de saint Jean, après l’avoir dit de la bouche d’Isaïe ». « En poursuivant cette entreprise vers les Indes » [9] écrit-il au roi Ferdinand et à la reine Isabelle en 1502, « ce ne sont ni la raison, ni les mathématiques, ni les cartes qui m’ont été utiles : ce sont les paroles d’Isaïe qui ont été entièrement accomplies ». Il faisait référence à la prophétie annoncée dans Isaïe, chapitre 11, verset 10-12, que le Seigneur « lèvera de nouveau la main pour racheter le reste de son peuple… et réunira les exilés d’Israël et il recueillera les dispersé de Judas des quatre coins de la terre ».[10]

Il avait la certitude d’avoir été choisi par Dieu pour sa mission. Il a étudié les prophètes de la Bible, et il nota les passages relatifs à sa mission dans un livre écrit de sa main intitulé Las Proficias, ou les Prophéties – dans sa forme complète, The Book of Prophecies concerning the Discovery of the Indies and the Recovery of Jerusalem (en français : Le livre des prophéties). Bien que ce soit rarement souligné, c’est un fait si ancré dans l’histoire que même l’Encyclopaedia Britannica dit sans équivoque que « Colomb a découvert l'Amérique par la prophétie plutôt que par l’astronomie ».

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Francis Bacon, Vicomte de Saint-Alban, par un auteur inconnu

Francis Bacon

Article principal: Francis Bacon

En tant que Francis Bacon (1561-1626), il était philosophe, homme d’État, essayiste et grand homme de lettres. On a dit de Bacon qu’il était le plus grand génie que l’Occident ait jamais connu. On le reconnaît comme étant le père du raisonnement inductif et de la méthode scientifique, qui, dans une large mesure, sont responsables de l’ère technologique dans laquelle nous vivons. Il savait que seule la science appliquée pouvait libérer les masses de la misère humaine et du travail pénible et ingrat qu’elles font pour survivre afin de leur permettre de découvrir une spiritualité supérieure qu’elles ont déjà connue.

« La Grande Instauration » (qui veut dire une restauration à la suite d’une dégradation, une déchéance ou un délabrement) était sa formule pour changer « le monde entier ». Il a d’abord développé ce concept lorsqu’il était enfant, et plus tard il l’a cristallisé en 1607 dans son livre du même nom qui a lancé la Renaissance anglaise.

Au fil des ans, Bacon a rassemblé autour de lui un groupe d’écrivains responsable de presque toute la littérature élisabéthaine. Certains d’entre eux faisaient partie d’une « société secrète » qu’il a appelée « The Knights of the Helmet » (Les Chevaliers du Heaume) dont l’objectif était l’avancement des apprentissages en répandant la langue anglaise et en créant une nouvelle littérature non pas en latin, mais dans des mots que les anglais pouvaient comprendre. Bacon a aussi organisé la traduction de la Version de la Bible du roi Jacques, parce qu’il était déterminé à ce que les gens ordinaires bénéficient de la lecture de la parole de Dieu par eux-mêmes.

Dans les années 1890, des codes ont été découverts dans les tirages originaux des pièces de Shakespeare et dans les œuvres de Bacon et d’autres auteurs élisabéthains ont révélé que Bacon a écrit les pièces de Shakespeare et qu’il était le fils de la reine Elizabeth et de Lord Leicester. [11] Cependant, par crainte de perdre le pouvoir, sa mère refusa de le reconnaître comme son héritier.

Vers la fin de sa vie, Bacon a été persécuté et n’a jamais été reconnu pour ses nombreux talents. On dit qu’il est décédé en 1626, mais certains ont affirmé qu’il a, par la suite, vécu secrètement en Europe pendant un certain temps. Triomphant des circonstances qui auraient détruit des hommes de caractère inférieur, son âme a accédé au rituel de l’ascension depuis le Manoir de Rakoczy, la retraite du Grand Directeur Divin, le 1er mai 1684.

Le Comte de Saint-Germain

Le Prodige de l'Europe

Article principal: Le Prodige de l'Europe

Désirant plus que tout libérer le peuple de Dieu, après son ascension Saint-Germain a demandé et obtenu une dispense des Seigneurs du karma pour retourner sur la terre dans un corps physique. Il apparut en tant que « Comte de Saint-Germain », un gentilhomme « miraculeux » qui ébloui les cours du dix-huitième et du dix-neuvième siècles en Europe où on l’appelait « le prodige ».

Il était un alchimiste, un érudit, linguiste, poète, musicien, artiste, conteur et diplomate admiré dans toutes les cours d’Europe pour son expertise. Il était connu pour des exploits tels que supprimer des imperfections dans les diamants et autres pierres précieuses, il pouvait composer simultanément une lettre d’une main et écrire de la poésie de l’autre. Voltaire l’a décrit comme « l’homme qui ne meurt jamais et qui sait tout ».[12] Le nom du comte est mentionné dans les lettres de Frédéric le Grand, Voltaire, d’Horace Walpole et de Casanova ainsi que dans les journaux de l’époque.

Travaillant dans les coulisses, Saint-Germain a tenté d’opérer une transition en douceur de la monarchie à un gouvernement représentatif et de prévenir le bain de sang de la Révolution française. Mais ses conseils ont été ignorés. Dans une ultime tentative d’unir l’Europe, il a supporté Napoléon, qui a abusé du pouvoir du maître pour sa propre perte.

Mais même avant cela, Saint-Germain avait porté son attention vers le Nouveau Monde. Il devint le maître parrainant les États-Unis d’Amérique et son premier président,George Washington inspirant la Déclaration d’indépendance et la Constitution. Il a également inspiré de nombreux dispositifs du vingtième siècle pour remplacer le travail de l’homme et faire avancer son objectif de libérer les hommes des corvées pour qu’ils puissent se consacrer à la poursuite de la Réalisation divine.

Chohan du Septième Rayon

Vers la fin du dix-huitième siècle, Saint-Germain reçut de la Maître Kuan Yin, sa fonction de chohan du septième rayon – le rayon de la miséricorde, du pardon et de cérémonie sacrée. Et au vingtième siècle, Saint-Germain, une fois de plus, parraina une autre activité extérieure de la Grande Fraternité Blanche.

Au début des années 1930, il a contacté son « général sur le terrain », George Washington réincarné, qu’il a formé en tant que messager et qui, sous le nom de plume de Godfré Ray King, transmis les bases de l’enseignement de Saint-Germain pour le nouvel âge dans ses livres Unveiled Mysteries, The Magic Presence et The « I AM » Discourses. Vers la fin des années 1930, la Déesse de Justice et d’autres êtres cosmiques sortirent du Grand Silence pour aider Saint-Germain dans ses efforts d’amener les enseignements du feu sacré à l’humanité et l’avènement de l’âge d’or.

En 1961, Saint-Germain contacta son représentant incarné, le messager Mark L. Prophet, et fonda la Fraternité des gardiens de la flamme en souvenir de l’Ancien des jours et de son premier étudiant, le Seigneur Gautama – et le deuxième, le Seigneur Maitreya. Son but était d’éveiller tous ceux qui, à l’origine, étaient venus sur terre avec Sanat Kumara – afin de restaurer la mémoire de leur vœu originel et leur raison d’être sur terre aujourd’hui : servir en tant qu’enseignants du monde et serviteurs de leurs familles, de leurs communautés et de leurs nations à cette heure décisive du changement des cycles.

C’est ainsi que Saint-Germain a rappelé aux premiers gardiens de la flamme d’être attentif à la voix de l’Ancien des jours et de répondre à l’appel de reconsacrer leur vie à rallumer la flamme de vie et les feux sacrés de liberté dans l’âme du peuple de Dieu. Saint-Germain est le Chevalier Commandeur de la Fraternité des gardiens de la flamme.

Hiérarque de l'ère du Verseau

Le premier mai 1954, Saint-Germain reçut de Sanat Kumara le sceptre du pouvoir, et des mains de Jésus la couronne d’autorité pour diriger la conscience de l’humanité au cours de la prochaine période de deux mille ans. Cela ne signifie pas que l’influence du Maître ascensionné Jésus s’est estompée. C’est plutôt en tant qu’Enseignant planétaire depuis le plan ascensionné, que son enseignement et son rayonnement de la Conscience christique à toute l’humanité seront encore plus puissants et plus omniprésents qu’auparavant, car il est dans la nature du Divin de se transcender lui-même sans cesse. Nous vivons dans un univers en expansion – un univers qui s’agrandit depuis le centre de chaque fils de Dieu individualisé.

Par cette dispense, nous entrons actuellement dans une période de deux mille ans où, en invoquant dans notre être et notre monde la flamme violette de transmutation, l’énergie de Dieu pervertie par la race humaine depuis des milliers d’années peut maintenant être purifiée et toute l’humanité peut être libérée de la peur, du manque, du péché, de la maladie et de la mort, et maintenant nous pouvons tous marcher dans la lumière comme des êtres libres en Dieu.

À l’aube de l’ère du Verseau, Saint-Germain s’est présenté devant les Seigneurs du karma et il reçut l’opportunité de transmettre la connaissance de la flamme violette hors des retraites intérieurs de la Grande Fraternité Blanche, hors des écoles de mystères. Saint-Germain nous décrit les bienfaits de la flamme violette :

Chez certains, une généreuse portion de karma a été équilibrée. Chez d’autres, la dureté de cœur a fondu autour du chakra du cœur. Puis un nouvel amour est apparu, une nouvelle douceur, une nouvelle compassion, une nouvelle sensibilité à la vie, une nouvelle liberté ainsi qu’une nouvelle joie à poursuivre cette liberté. Cela a fait naître une sainteté lorsque vous avez contacté, par ma flamme, la prêtrise de l’Ordre de Melchisédech. Une certaine ignorance et une densité mentale ont été dissoutes et l’adoption d’une saine alimentation contribue davantage à votre Maîtrise divine.

La flamme violette a amélioré les relations familiales. Elle a aidé à en libérer certains de vieux karmas et de vieilles blessures et à remettre des individus sur leur chemin de vie selon leur vibration. On doit se rappeler que la flamme violette contient la flamme de la Justice divine et la Justice divine est bien sûr le jugement. La flamme violette se présente donc comme une épée à deux tranchants pour séparer le Réel de l’irréel…

Bien-aimés, il est impossible, d’énumérer de façon exhaustive tous les bienfaits de la flamme violette, mais il y a réellement une alchimie qui opère sur votre personnalité. La flamme violette pénètre les schismes intérieurs qui causent des problèmes psychologiques remontant à l’enfance et à des incarnations antérieures. Ces schismes ont laissé de profondes cicatrices dans la conscience et il vous a été difficile de vous en débarrasser de vie en vie. [13]

Alchimie

Article principal: Alchimie

Saint-Germain enseigne la science de l’alchimie dans son livre intitulé L’alchimie selon Saint-Germain. Il utilise l’améthyste – la pierre de l’alchimiste, la pierre de l’ère du Verseau et de la flamme violette. Les valses de Strauss portent la vibration de la flamme violette et vous mettront au diapason avec lui. Il nous a également appris que la « Marche de Rakoczy », de Franz Liszt, contient la flamme de son cœur et la formule de la flamme violette.

Retraites

Article principal: Retraite du Royal Téton

Article principal: Caverne des symboles

Saint-Germain garde un foyer dans la cité éthérique dorée au-dessus du désert du Sahara. Il enseigne aussi à la Retraite du Royal Téton ainsi dans sa retraite physique et éthérique, la Caverne des Symboles, à Table Mountain dans le Wyoming. De plus, il œuvre depuis la retraite du Grand Directeur Divin – la Caverne de Lumière en Inde et au Manoir Rakoczy en Transylvanie, où il préside en tant que hiérarque. Tout récemment, il a établi une base en Amérique du Sud à la retraite des Dieu et Déesse Mérou.

Sa matrice électronique est la Croix de Malte; son parfum est celui des violettes.

Voir aussi

Portia

Sources

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Masters and Their Retreats, s.v. “Saint Germain.”

  1. Pearls of Wisdom, vol. 18, no. 30.
  2. I Sam. chap.7 v.3.
  3. I Sam. chap.8 v.5.
  4. I Sam. chap.8 v.7.
  5. Thomas Whittaker, The Neo-Platonists: A Study in the History of Hellenism, 2e éd. (Cambridge: Cambridge University Press, 1928), p. 165.
  6. Victor Cousin and Thomas Taylor, trans., Two Treatises of Proclus, The Platonic Successor (London: n.p., 1833), p. vi.
  7. Henry Thomas and Dana Lee Thomas, Living Biographies of Great Scientists (Garden City, N.Y.: Nelson Doubleday, 1941), p. 15.
  8. David Wallechinsky, Amy Wallace and Irving Wallace, The Book of Predictions (New York: William Morrow and Co., 1980), p. 346.
  9. Clements R. Markham, Life of Christopher Columbus (London: George Philip and Son, 1892), pp. 207–8.
  10. Encyclopaedia Britannica, 15th ed., s.v. “Columbus, Christopher.”
  11. See Virginia Fellows, The Shakespeare Code (Le code shakespearien).
  12. Voltaire, Œuvres, Lettre cxviii, ed. Beuchot, lviii, p. 360, quoted in Isabel Cooper-Oakley, The Count of Saint Germain (Blauvelt, N.Y.: Rudolf Steiner Publications, 1970), p. 96.
  13. Saint Germain, “Keep My Purple Heart,” Pearls of Wisdom, vol. 31, no. 72.