Nicholas Roerich/fr: Difference between revisions

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[[File:N Roerich.jpg|thumb|Nicholas Roerich]]


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'''Nicholas Roerich''' was a world-renowned artist, archaeologist, author, scholar, lecturer, costume and set designer, poet, mystic and explorer. He and his wife, [[Helena Roerich]], served during the early twentieth century as amanuenses for the ascended masters [[El Morya]] and [[Maitreya]]. Nicholas ascended at the conclusion of that lifetime.
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'''Nicholas Roerich''' était un artiste, archéologue, auteur, érudit, conférencier, costumier et décorateur, poète, mystique et explorateur de renommée mondiale. Au début du XXe siècle, lui et son épouse, [[Special:MyLanguage/Helena Roerich|Helena Roerich]], ont servi de secrétaires aux maîtres ascensionnés [[Special:MyLanguage/El Morya|El Morya]] et [[Special:MyLanguage/Maitreya|Maitreya]]. Nicholas a ascensionné à la fin de cette vie.
== Early life ==
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<span id="Early_life"></span>
He was born in St. Petersburg on October 9, 1874, the firstborn son of Konstantin and Maria Roerich. The name ''Nicholas'' means “one who overcomes,” and ''Roerich'' means “rich in glory.” His father was a prominent attorney and notary, and Nicholas spent much of his youth at the family’s large country estate, Isvara, located about fifty-five miles southwest of St. Petersburg. There in the beauty of northern Russia a lifelong love for nature was kindled in young Nicholas. At Isvara he developed a passion for hunting and an avid interest in natural history, archaeology and the history of Russia. He was fond of music and horseback riding.
== Premières années ==
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[[File:103351M.jpg|thumb|upright|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">Nicholas Roerich at Isvara (c. 1897)</span>]]
Il est né à Saint-Pétersbourg le 9 octobre 1874, fils aîné de Konstantin et Maria Roerich. Le prénom « Nicolas » signifie « celui qui vainc » et « Roerich » signifie « riche en gloire ». Son père était un avocat et notaire réputé, et Nicolas passa une grande partie de sa jeunesse dans le grand domaine familial d'Isvara, situé à environ 90 km au sud-ouest de Saint-Pétersbourg. C'est là, dans la beauté du nord de la Russie, que le jeune Nicolas développa un amour pour la nature qui dura toute sa vie. À Isvara, il se découvrit une passion pour la chasse et un vif intérêt pour l'histoire naturelle, l'archéologie et l'histoire de la Russie. Il aimait la musique et l'équitation.


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[[File:103351M.jpg|thumb|upright|Nicholas Roerich à Isvara (vers 1897)]]
His father wanted him to study law, but Nicholas wanted to pursue art. Nicholas resolved the situation by enrolling simultaneously in the law faculty of the Imperial University and the Imperial Academy of Arts.
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Son père voulait qu'il fasse des études de droit, mais Nicolas souhaitait se consacrer à l'art. Nicolas résolut le problème en s'inscrivant simultanément à la faculté de droit de l'Université impériale et à l'Académie impériale des arts.
In 1898 Nicholas became assistant director of the museum of the Society for the Encouragement of the Arts. In September 1900 he went to Paris to study art. In the summer of 1901, Nicholas returned to St. Petersburg and in October married Helena Ivanovna Shaposhnikova. Helena was an accomplished pianist and came to be regarded as a distinguished lady of letters and a prolific writer in the esoteric tradition of Eastern religion. She was his [[twin flame]], an inspiration and support to Nicholas throughout his life. Nicholas and Helena had two sons, George and Svetoslav.
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En 1898, Nicolas devient directeur adjoint du musée de la Société pour l'encouragement des arts. En septembre 1900, il se rend à Paris pour étudier l'art. À l'été 1901, Nicolas retourna à Saint-Pétersbourg et épousa Helena Ivanovna Shaposhnikova en octobre. Helena était une pianiste accomplie et fut considérée comme une éminente femme de lettres et une écrivaine prolifique dans la tradition ésotérique de la religion orientale. Elle était sa [[Special:MyLanguage/twin flame|âme sœur]], une source d'inspiration et un soutien pour Nicolas tout au long de sa vie. Nicolas et Helena eurent deux fils, George et Svetoslav.
In the early 1900s, the Roerichs traveled extensively throughout Russia and Europe. During these journeys, Professor Roerich painted, undertook archaeological excavations, studied architecture, lectured and wrote about art and archaeology. In 1906 he was promoted from secretary to director of the school of the Society for the Encouragement of the Arts.
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Au début des années 1900, les Roerich ont beaucoup voyagé à travers la Russie et l'Europe. Au cours de ces voyages, le professeur Roerich a peint, entrepris des fouilles archéologiques, étudié l'architecture, donné des conférences et écrit sur l'art et l'archéologie. En 1906, il a été promu de secrétaire à directeur de l'école de la Société pour l'encouragement des arts.
In 1907 he began applying his talents to stage and costume design. This became a fulfilling and successful career for Roerich. He designed sets and costumes for Diaghilev’s ballet and opera productions, including Stravinsky’s ''The Rite of Spring'', and for almost all of Wagner’s and many of Rimsky-Korsakov’s operas.
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En 1907, il commence à mettre son talent au service de la conception de décors et de costumes. Cette activité devient pour Roerich une carrière épanouissante et couronnée de succès. Il conçoit des décors et des costumes pour les productions de ballet et d'opéra de Diaghilev, notamment « Le Sacre du printemps » de Stravinsky, ainsi que pour la quasi-totalité des opéras de Wagner et de nombreux opéras de Rimski-Korsakov.
The Roerich family left Russia for Finland in 1918, shortly before the border between Finland and the Soviet Union was permanently closed. At the invitation of the director of the Chicago Art Institute, Roerich came to the United States in 1920. He traveled widely, lectured and exhibited his works. While in the United States, Roerich founded the Master Institute of United Arts, an international society of artists called Cor Ardens (which means “Flaming Heart”), and an international art center in New York called Corona Mundi (which means “Crown of the World”). As a tribute to Roerich, the Roerich Museum was established in New York in 1923.
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[[File:Last Angel 1912.jpg|thumb|upright=1.4|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">''The Last Angel'', Nicholas Roerich (1912)</span>]]
La famille Roerich quitta la Russie pour la Finlande en 1918, peu avant la fermeture définitive de la frontière entre la Finlande et l'Union soviétique. À l'invitation du directeur du Chicago Art Institute, Roerich arriva aux États-Unis en 1920. Il voyagea beaucoup, donna des conférences et exposa ses œuvres. Pendant son séjour aux États-Unis, Roerich fonda le Master Institute of United Arts (Institut des arts unis), une société internationale d'artistes appelée Cor Ardens (qui signifie « cœur enflammé ») et un centre artistique international à New York appelé Corona Mundi (qui signifie « couronne du monde »). En hommage à Roerich, le musée Roerich fut créé à New York en 1923.


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[[File:Last Angel 1912.jpg|thumb|upright=1.4|''Le dernier ange'', Nicholas Roerich (1912)]]
== Artwork ==
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<span id="Artwork"></span>
Many of Roerich’s works are magnificent scenes of nature, and his themes are inspired by history, architecture and religion. His paintings are mystical, allegorical and even prophetic. Between 1912 and 1914, his paintings often reflected a sense of impending cataclysm. One of these, ''The Last Angel'' (1912), depicts an intense conflagration enveloping a city; above the city, surrounded by billowing clouds of smoke, an angel bearing a [[sword]] and shield heralds the Final Judgment. In 1936, just before World War II, Roerich painted ''Armageddon''. One can see the rooftops of a city visible through clouds of smoke with the silhouettes of soldiers marching in the foreground across the bottom of the picture.
== Œuvre d'art ==
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De nombreuses œuvres de Roerich représentent de magnifiques scènes naturelles, et ses thèmes s'inspirent de l'histoire, de l'architecture et de la religion. Ses peintures sont mystiques, allégoriques et même prophétiques. Entre 1912 et 1914, ses peintures reflétaient souvent un sentiment de cataclysme imminent. L'une d'entre elles, ''Le dernier ange'' (1912), représente un violent incendie qui envahit une ville ; au-dessus de la ville, entouré de nuages de fumée tourbillonnants, un ange portant une [[Special:MyLanguage/sword|épée]] et un bouclier annonce le Jugement dernier. En 1936, juste avant la Seconde Guerre mondiale, Roerich peint ''Armageddon''. On peut voir les toits d'une ville à travers les nuages de fumée, avec les silhouettes de soldats marchant au premier plan, au bas du tableau.
Roerich’s artistic style is difficult to describe because, as Claude Bragdon put it, he belongs to an elect fraternity of artists—including da Vinci, Rembrandt, Blake and, in music, Beethoven—whose works have “a unique, profound and indeed a mystical quality which differentiates them from their contemporaries, making it impossible to classify them in any known category or to ally them with any school, because they resemble themselves only—and one another, like some spaceless and timeless order of initiates.”<ref>Claude Bragdon, Introduction, in Nicholas Roerich, ''Altai-Himalaya: A Travel Diary'' (Brookfield, Conn.: Arun Press, 1929), p. xix.</ref>
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Le style artistique de Roerich est difficile à décrire car, comme l'a dit Claude Bragdon, il appartient à une confrérie d'artistes d'élite — parmi lesquels Léonard de Vinci, Rembrandt, Blake et, en musique, Beethoven — dont les œuvres possèdent « une qualité unique, profonde et même mystique qui les différencie de celles de leurs contemporains, rendant impossible leur classement dans une catégorie connue ou leur rattachement à une école, car elles ne ressemblent qu'à elles-mêmes — et les unes aux autres, comme un ordre d'initiés atemporel et intemporel. »<ref>Claude Bragdon, Introduction, dans Nicholas Roerich, ''Altai-Himalaya'' : A Travel Diary (Journal de voyage)'' (Brookfield, Conn. : Arun Press, 1929), p. xix.</ref>
== Journey to the East ==
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<span id="Journey_to_the_East"></span>
Nicholas Roerich was greatly influenced by Eastern culture. He had desired for a long time to travel to the East in order to study the ancient culture firsthand, and in 1923 he set sail for India. He resided for a time in Sikkim (then a kingdom bordering northeast India) while making final plans for an expedition to Central Asia. Roerich wrote of his enchantment with the mountains:
== Voyage vers l'Orient ==
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Nicholas Roerich a été fortement influencé par la culture orientale. Il souhaitait depuis longtemps voyager en Orient afin d'étudier la culture ancienne sur place, et en 1923, il s'embarqua pour l'Inde. Il résida quelque temps au Sikkim (alors un royaume limitrophe du nord-est de l'Inde) tout en finalisant les préparatifs d'une expédition en Asie centrale. Roerich écrivit à propos de son enchantement pour les montagnes :  
<blockquote>All teachers journeyed to the mountains. The highest knowledge, the most inspired songs, the most superb sounds and colours are created on the mountains. On the highest mountains there is the Supreme. The high mountains stand as witnesses of the great reality.<ref>Nicholas Roerich, ''Himalayas: Abode of Light'' (Bombay: Nalanda Publications, 1947), p. 21, in Jacqueline Decter, ''Nicholas Roerich: The Life and Art of a Russian Master'' (Rochester, Vt.: Park Street Press, 1989), p. 141.</ref></blockquote>
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<blockquote>Tous les enseignants ont voyagé dans les montagnes. La connaissance la plus élevée, les chants les plus inspirés, les sons et les couleurs les plus superbes sont créés dans les montagnes. Sur les plus hautes montagnes se trouve le Suprême. Les hautes montagnes sont les témoins de la grande réalité. <ref>Nicholas Roerich, ''Himalayas: Abode of Light (Himalaya : demeure de la lumière)'' (Bombay : Nalanda Publications, 1947), p. 21, dans Jacqueline Decter, « ''Nicholas Roerich: ''The Life and Art of a Russian Master (La vie et l'art d'un maître russe)'' (Rochester, Vt. : Park Street Press, 1989), p. 141.</ref></blockquote>
<blockquote>Himalayas! Here is the Abode of Rishis. Here resounded the sacred Flute of Krishna. Here thundered the Blessed Gautama Buddha. Here originated all Vedas. Here lived Pandavas. Here—Gesar Khan. Here—Aryavarta. Here is Shambhala. Himalayas—Jewel of India. Himalayas—Treasure of the World. Himalayas—the sacred Symbol of Ascent.<ref>Nicholas Roerich, ''Himalayas'', p. 13, in Decter, ''Nicholas Roerich'', p. 203.</ref></blockquote>
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<blockquote>Himalaya ! Voici la demeure des Rishis. Ici résonnait la flûte sacrée de Krishna. Ici tonnait le bienheureux Gautama Bouddha. Ici sont nés tous les Vedas. Ici vivaient les Pandavas. Ici, Gesar Khan. Ici, Aryavarta. Ici se trouve Shambhala. Himalaya, joyau de l'Inde. Himalaya, trésor du monde. Himalaya, symbole sacré de l'ascension. <ref>Nicholas Roerich, « Himalaya », p. 13, dans Decter, « Nicholas Roerich », p. 203.</ref></blockquote>
Both Nicholas and Helena Roerich had an intense interest in Eastern philosophy and religion. Many of his paintings contain both Western and Eastern deities, saints and sages. His series “Banners of the East” portrays not only spiritual leaders of the past but the hopes of the East for a coming leader. Roerich captured these hopes in his paintings of [[Maitreya]] and the [[World Mother]].
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Nicholas et Helena Roerich nourrissaient tous deux un vif intérêt pour la philosophie et la religion orientales. Nombre de ses tableaux représentent des divinités, des saints et des sages occidentaux et orientaux. Sa série « Les Bannières de l'Orient » illustre non seulement les chefs spirituels du passé, mais aussi les espoirs de l'Orient en un futur leader. Roerich a su capturer ces espoirs dans ses peintures de [[Special:MyLanguage/Maitreya|Maitreya]] et de la [[Special:MyLanguage/World Mother|Mère du Monde]].
In 1925 Roerich started on his Central Asian expedition with Helena, his son George and several other Europeans. Roerich wrote of his goals:
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En 1925, Roerich entreprit son expédition en Asie centrale avec Helena, son fils George et plusieurs autres Européens. Roerich écrivit à propos de ses objectifs :  
<blockquote>Of course, as an artist my main aspiration in Asia was towards artistic work.... In addition to its artistic aims, our Expedition planned to study the position of the ancient monuments of Central Asia, to observe the present condition of religions and creeds, and to note the traces of the great migrations of nations.<ref>Nicholas Roerich, ''Heart of Asia'' (New York: Roerich Museum Press, 1929), pp. 7, 8.</ref></blockquote>
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<blockquote>Bien sûr, en tant qu'artiste, mon aspiration principale en Asie était le travail artistique... Outre ses objectifs artistiques, notre expédition prévoyait d'étudier l'emplacement des monuments anciens d'Asie centrale, d'observer l'état actuel des religions et des croyances, et de noter les traces des grandes migrations des nations.<ref>Nicholas Roerich, ''Heart of Asia (Cœur de l'Asie)'' (New York : Roerich Museum Press, 1929), pp. 7, 8.</ref></blockquote>
Roerich’s party traveled 15,500 miles through Central Asia in an arduous and often dangerous trek that took more than four years. Despite overwhelming obstacles, Roerich executed hundreds of paintings during the journey.
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Le groupe de Roerich a parcouru 25 000 kilomètres à travers l'Asie centrale au cours d'un périple ardu et souvent dangereux qui a duré plus de quatre ans. Malgré des obstacles insurmontables, Roerich a réalisé des centaines de peintures pendant le voyage.
While on this expedition, Roerich discovered legends and manuscripts recounting the journey [[Jesus]] took to the East during his so-called [[Lost years of Jesus|lost years between the ages of twelve and thirty]]. The same or similar manuscripts were also found by Russian journalist Nicolas Notovitch and Swami Abhedananda at Himis monastery in Ladakh.<ref>Roerich, Notovotch and Abhedananda all published their translations of these texts describing Jesus’ journey to the East. All three accounts are included in {{LYJ}}.</ref>
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Au cours de cette expédition, Roerich découvrit des légendes et des manuscrits relatant le voyage que [[Special:MyLanguage/Jesus|Jésus]] effectua en Orient pendant ses [[Special:MyLanguage/Lost years of Jesus|années perdues entre l'âge de douze et trente ans]]. Des manuscrits identiques ou similaires ont également été trouvés par le journaliste russe Nicolas Notovitch et Swami Abhedananda au monastère de Himis, au Ladakh.<ref>Roerich, Notovotch et Abhedananda ont tous publié leurs traductions de ces textes décrivant le voyage de Jésus en Orient. Les trois récits sont inclus dans {{LYJ}} (''Les années perdues de Jésus: Les preuves documentaires du voyage de 17 ans de Jésus en Orient'').</ref>  
At the conclusion of the Central Asian expedition in 1928, the Roerichs permanently settled in the Kulu Valley in India. There they founded the Urusvati Himalayan Research Institute to study archaeology, linguistics and botany.
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[[File:Signing of the roerich pact.jpg|thumb|upright=1.4|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">The signing of the Roerich Pact in the White House, April 15, 1935</span>]]
À l'issue de l'expédition en Asie centrale en 1928, les Roerich s'installèrent définitivement dans la vallée de Kulu, en Inde. Ils y fondèrent l'Institut de recherche himalayen Urusvati afin d'étudier l'archéologie, la linguistique et la botanique.


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[[File:Signing of the roerich pact.jpg|thumb|upright=1.4|Signature du pacte Roerich à la Maison Blanche, le 15 avril 1935]]
== The Banner of Peace ==
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<span id="The_Banner_of_Peace"></span>
One of the goals of Roerich’s lifelong pursuit of preserving the world’s cultural heritage came to fruition in 1935 with the signing of the Roerich Pact treaty at the White House by representatives of the countries comprising the Pan-American Union. Under the pact, nations at war were obliged to respect museums, universities, cathedrals and libraries as they did hospitals. Just as hospitals flew the Red Cross flag, cultural institutions would fly Roerich’s “Banner of Peace,” a flag that has a white field with three red spheres in the center surrounded by a red circle. Roerich believed that by protecting culture, the spiritual health of the nations would be preserved.
== La bannière de la paix ==
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L'un des objectifs poursuivis toute sa vie par Roerich, à savoir la préservation du patrimoine culturel mondial, s'est concrétisé en 1935 avec la signature du pacte Roerich à la Maison Blanche par les représentants des pays membres de l'Union panaméricaine. En vertu de ce pacte, les nations en guerre étaient tenues de respecter les musées, les universités, les cathédrales et les bibliothèques au même titre que les hôpitaux. Tout comme les hôpitaux arboraient le drapeau de la Croix-Rouge, les institutions culturelles devaient arborer la « bannière de la paix » de Roerich, un drapeau blanc avec trois sphères rouges au centre entourées d'un cercle rouge. Roerich pensait qu'en protégeant la culture, la santé spirituelle des nations serait préservée.
Roerich was nominated for the Nobel Peace Prize in 1929 and 1935 for his efforts to promote international peace through art and culture and to protect art treasures in time of war. World War II interrupted his activities and those of the Urusvati Himalayan Research Institute, and Roerich devoted himself to helping victims of the war. He also donated money from the sale of his paintings and books to the Soviet Red Cross.
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Roerich fut nominé pour le prix Nobel de la paix en 1929 et 1935 pour ses efforts visant à promouvoir la paix internationale à travers l'art et la culture et à protéger les trésors artistiques en temps de guerre. La Seconde Guerre mondiale interrompit ses activités et celles de l'Institut de recherche himalayen Urusvati, et Roerich se consacra à aider les victimes de la guerre. Il fit également don à la Croix-Rouge soviétique de l'argent provenant de la vente de ses peintures et de ses livres.
In the summer of 1947, Roerich had heart surgery but was soon back at his easel. One of the last works Roerich painted is called ''The Master’s Command''. It depicts a white eagle flying toward a devotee who is meditating in the lotus posture atop a high cliff overlooking a mountain valley. On December 13, 1947, while Roerich was working on a variant of this picture, his heart suddenly failed and his soul took flight to higher octaves. He was seventy-three years old.
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[[File:Nicholas Roerich 1933.jpg|thumb|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">Nicholas Roerich, portrait by Svetoslav Roerich (1933)</span>]]
Au cours de l'été 1947, Roerich subit une opération cardiaque, mais il retourna rapidement à son chevalet. L'une des dernières œuvres peintes par Roerich s'intitule ''L'ordre du Maître''. Elle représente un aigle blanc volant vers un disciple qui médite en position du lotus au sommet d'une haute falaise surplombant une vallée montagneuse. Le 13 décembre 1947, alors que Roerich travaillait sur une variante de ce tableau, son cœur s'est soudainement arrêté et son âme s'est envolée vers des octaves plus élevées. Il avait soixante-treize ans.


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[[File:Nicholas Roerich 1933.jpg|thumb|Nicholas Roerich, portrait par Svetoslav Roerich (1933)]]
== Legacy ==
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<span id="Legacy"></span>
Throughout his life, Nicholas Roerich found the time to be involved in a multitude of activities and to do them all well. His spiritual life was the wellspring from which his literary and artistic vision arose. In an article about the character and work of his father, Svetoslav Roerich summed up the artist’s quest for inner spirituality:
== Héritage ==
</div>
 
Tout au long de sa vie, Nicholas Roerich a trouvé le temps de s'impliquer dans une multitude d'activités et de toutes les mener à bien. Sa vie spirituelle était la source d'où jaillissait sa vision littéraire et artistique. Dans un article sur le caractère et l'œuvre de son père, Svetoslav Roerich a résumé la quête spirituelle intérieure de l'artiste :


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<blockquote>
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He was a great patriot and he loved his Motherland, yet he belonged to the entire world and the whole world was his field of activity. Every race of men was to him a brotherly race, every country a place of special interest and of special significance. Every religion was a path to the Ultimate and to him life meant the great gates leading into the Future.... Every effort of his was directed towards the realisation of the Beautiful and his thoughts found a masterful embodiment in his paintings, writings and public life....
C'était un grand patriote qui aimait sa patrie, mais il appartenait au monde entier et le monde entier était son champ d'action. Chaque race humaine était pour lui une race fraternelle, chaque pays un lieu d'intérêt particulier et d'importance particulière. Chaque religion était un chemin vers l'Absolu et, pour lui, la vie était la grande porte menant vers l'avenir... Tous ses efforts visaient à la réalisation du Beau et ses pensées trouvaient une incarnation magistrale dans ses peintures, ses écrits et sa vie publique...
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Toutes ses peintures et tous ses écrits sont traversés par un message fort et continu : celui du Maître appelant ses disciples à s'éveiller et à tendre vers une vie nouvelle, une vie meilleure, une vie de beauté et d'épanouissement.<ref>Svetoslav Roerich, My Father (« Mon père »), dans ''Nicholas Roerich'' (New York : Nicholas Roerich Museum, 1974), p. 15.</ref>
Through all his paintings and writings runs the continuous thread of a great message—the message of the Teacher calling to the disciples to awaken and strive towards a new life, a better life, a life of beauty and fulfillment.<ref>Svetoslav Roerich, “My Father,” in ''Nicholas Roerich'' (New York: Nicholas Roerich Museum, 1974), p. 15.</ref>
</blockquote>
</blockquote>
</div>


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
<span id="His_service_as_an_ascended_master"></span>
== His service as an ascended master ==
== Son service en tant que maître ascensionné ==
</div>
 
Le maître ascensionné Nicholas Roerich dit :


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
<blockquote>Je suis reconnaissant de m'adresser à vous aujourd'hui, de vous parler depuis le plan des maîtres ascensionnés afin que vous sachiez qu'un d'entre vous a atteint ce niveau et que vous puissiez accomplir la même chose. Ne vous lassez donc jamais du travail qui est votre [[Special:MyLanguage/dharma|dharma]], votre devoir d'être la plénitude de vous-même. Ne soyez jamais frustrés d'être incompris ou en avance sur votre temps dans votre compréhension des étoiles, des univers, des montagnes et des pétales d'une fleur. J'ai en effet mené le bon combat, et j'ai gagné.<ref>Nicholas Roerich, “Be the Unextinguishable Ones!” (« Soyez les inextinguibles ! ») {{POWref-fr|33|44|, 11 novembre 1990}}</ref></blockquote>
The ascended master Nicholas Roerich says:
</div>  


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
Il nous demande de l'appeler et insiste sur l'utilisation de la [[Special:MyLanguage/violet flame|flamme violette]] :
<blockquote>I am grateful to address you today, to speak to you from the plane of the ascended masters that you might know that one from among you has graduated to this level and that you might accomplish the same. Never tire, then, in the work that is your [[dharma]], your duty to be the wholeness of yourself. Never be frustrated that you are misunderstood or before your time in your understanding of the stars, the universes, the mountains and the petals of a flower. I have indeed fought the good fight, and I have won.<ref>Nicholas Roerich, “Be the Unextinguishable Ones!” {{POWref|33|44|, November 11, 1990}}</ref></blockquote>
</div>


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
<blockquote>Je vous demande, chélas des maîtres ascensionnés, d'inclure mon nom dans vos décrets et préambules, car je travaille en étroite collaboration avec [[Special:MyLanguage/El Morya|El Morya]], [[Special:MyLanguage/Kuthumi|Kuthumi]] et [[Special:MyLanguage/Djwal Kul|Djwal Kul]], ainsi que [[Special:MyLanguage/Lanello|Lanello]]. Je travaille en étroite collaboration avec eux pour rassembler tous ceux qui sont sur le chemin du feu sacré.<ref>Ibid.</ref></blockquote>
He asks us to call to him, and he stresses the use of the [[violet flame]]:
</div>  


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
Dans les années 1920, Nicholas et Helena Roerich ont commencé à diffuser les enseignements d'El Morya et d'autres maîtres de la Grande Fraternité Blanche à travers des livres publiés par l'Agni Yoga Society. L'[[Special:MyLanguage/Agni Yoga|Agni Yoga]] est le yoga du feu sacré de la Mère, le feu sacré du Verbe incarné en tant que Verbe parlé (le décret dynamique), le feu sacré du Père et du Saint-Esprit. El Morya parle de l'Agni Yoga comme du yoga de l'ère à venir.
<blockquote>I ask you, chelas of the ascended masters, to include my name in your decrees and preambles, as I work closely with [[El Morya]], [[Kuthumi|K.H.]] and [[Djwal Kul|D.K.]], and [[Lanello]]. I work closely with them for the bringing together of all those who are on the path of the sacred fire.<ref>Ibid.</ref></blockquote>
</div>


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
<span id="Gallery"></span>
== Gallery ==
== Galerie ==
</div>


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File:Last Angel 1912.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">The Last Angel (1912)</span>
File:Last Angel 1912.jpg|Le dernier ange (1912)
File:And-we-not-afraid-1922.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">And We Are Not Afraid (1922)</span>
File:And-we-not-afraid-1922.jpg|Et nous n'avons pas peur (1922)
File:Mother of the World 1924.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">Mother of the World (1924)</span>
File:Mother of the World 1924.jpg|Mère du monde (1924)
File:Signs-of-christ-1924.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">Padmasambhava (1924)</span>
File:Signs-of-christ-1924.jpg|Padmasambhava (1924)
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File:Padmasambhava-1924.jpg| Mohammed sur le mont Hira (1925)
File:Mohammed-on-mount-hira-1925.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">Mohammed on Mount Hira (1925)</span>
File:Mohammed-on-mount-hira-1925.jpg|Mohammed sur le mont Hira (1925)
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File:Milarepa the one Who Harkened 1925.jpg|Milarepa, celui qui écoutait (1925)
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File:Buddha-the-winner-1925.jpg|Bouddha le vainqueur (1925)
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File:Mohammed-the-prophet-1925.jpg|Le prophète Mahomet (1925)
File:Moses-the-leader-1926.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">Moses the Leader (1926)</span>
File:Moses-the-leader-1926.jpg|Moïse le chef (1926)
File:Krishna-spring-in-kulu-1930.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">Krishna (Spring in Kulu) (1930)</span>
File:Krishna-spring-in-kulu-1930.jpg|Krishna (Le printemps à Kulu) (1930)
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File:St Pantaleimon the Healer 1931.jpg|Saint Panteleimon le Guérisseur (1931)
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File:700091.jpg|Saint François (1932)
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File:Tibet-himalayas-1933.jpg|Tibet. Himalaya (1933)
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File:Roerich-armaged-1936.jpg|Armageddon (1936)
File:On the Heights (Tumo) 1936.jpg|<span lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">On the Heights (Tumo) (1936)</span>
File:On the Heights (Tumo) 1936.jpg|Sur les hauteurs (Tumo) (1936)
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File:Star of the Hero 1936.jpg|L'étoile du héros (1936)
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File:Victory-gorynych-the-serpent-1942.jpg|Victoire (Gorynych le Serpent), Nicholas Roerich (1942)
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File:Song of Shambhala.jpg|Chanson de Shambhala (1943)
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Pour plus d'informations sur Nicholas Roerich et ses magnifiques œuvres d'art, consultez le site Web du Nicholas Roerich Museum, New York, [http://www.roerich.org www.roerich.org].
For more information about Nicholas Roerich and his magnificent artwork, see the website of the Nicholas Roerich Museum, New York, [http://www.roerich.org www.roerich.org].
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Latest revision as of 13:54, 19 November 2025

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Nicholas Roerich

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Nicholas Roerich était un artiste, archéologue, auteur, érudit, conférencier, costumier et décorateur, poète, mystique et explorateur de renommée mondiale. Au début du XXe siècle, lui et son épouse, Helena Roerich, ont servi de secrétaires aux maîtres ascensionnés El Morya et Maitreya. Nicholas a ascensionné à la fin de cette vie.

Premières années

Il est né à Saint-Pétersbourg le 9 octobre 1874, fils aîné de Konstantin et Maria Roerich. Le prénom « Nicolas » signifie « celui qui vainc » et « Roerich » signifie « riche en gloire ». Son père était un avocat et notaire réputé, et Nicolas passa une grande partie de sa jeunesse dans le grand domaine familial d'Isvara, situé à environ 90 km au sud-ouest de Saint-Pétersbourg. C'est là, dans la beauté du nord de la Russie, que le jeune Nicolas développa un amour pour la nature qui dura toute sa vie. À Isvara, il se découvrit une passion pour la chasse et un vif intérêt pour l'histoire naturelle, l'archéologie et l'histoire de la Russie. Il aimait la musique et l'équitation.

Nicholas Roerich à Isvara (vers 1897)

Son père voulait qu'il fasse des études de droit, mais Nicolas souhaitait se consacrer à l'art. Nicolas résolut le problème en s'inscrivant simultanément à la faculté de droit de l'Université impériale et à l'Académie impériale des arts.

En 1898, Nicolas devient directeur adjoint du musée de la Société pour l'encouragement des arts. En septembre 1900, il se rend à Paris pour étudier l'art. À l'été 1901, Nicolas retourna à Saint-Pétersbourg et épousa Helena Ivanovna Shaposhnikova en octobre. Helena était une pianiste accomplie et fut considérée comme une éminente femme de lettres et une écrivaine prolifique dans la tradition ésotérique de la religion orientale. Elle était sa âme sœur, une source d'inspiration et un soutien pour Nicolas tout au long de sa vie. Nicolas et Helena eurent deux fils, George et Svetoslav.

Au début des années 1900, les Roerich ont beaucoup voyagé à travers la Russie et l'Europe. Au cours de ces voyages, le professeur Roerich a peint, entrepris des fouilles archéologiques, étudié l'architecture, donné des conférences et écrit sur l'art et l'archéologie. En 1906, il a été promu de secrétaire à directeur de l'école de la Société pour l'encouragement des arts.

En 1907, il commence à mettre son talent au service de la conception de décors et de costumes. Cette activité devient pour Roerich une carrière épanouissante et couronnée de succès. Il conçoit des décors et des costumes pour les productions de ballet et d'opéra de Diaghilev, notamment « Le Sacre du printemps » de Stravinsky, ainsi que pour la quasi-totalité des opéras de Wagner et de nombreux opéras de Rimski-Korsakov.

La famille Roerich quitta la Russie pour la Finlande en 1918, peu avant la fermeture définitive de la frontière entre la Finlande et l'Union soviétique. À l'invitation du directeur du Chicago Art Institute, Roerich arriva aux États-Unis en 1920. Il voyagea beaucoup, donna des conférences et exposa ses œuvres. Pendant son séjour aux États-Unis, Roerich fonda le Master Institute of United Arts (Institut des arts unis), une société internationale d'artistes appelée Cor Ardens (qui signifie « cœur enflammé ») et un centre artistique international à New York appelé Corona Mundi (qui signifie « couronne du monde »). En hommage à Roerich, le musée Roerich fut créé à New York en 1923.

Le dernier ange, Nicholas Roerich (1912)

Œuvre d'art

De nombreuses œuvres de Roerich représentent de magnifiques scènes naturelles, et ses thèmes s'inspirent de l'histoire, de l'architecture et de la religion. Ses peintures sont mystiques, allégoriques et même prophétiques. Entre 1912 et 1914, ses peintures reflétaient souvent un sentiment de cataclysme imminent. L'une d'entre elles, Le dernier ange (1912), représente un violent incendie qui envahit une ville ; au-dessus de la ville, entouré de nuages de fumée tourbillonnants, un ange portant une épée et un bouclier annonce le Jugement dernier. En 1936, juste avant la Seconde Guerre mondiale, Roerich peint Armageddon. On peut voir les toits d'une ville à travers les nuages de fumée, avec les silhouettes de soldats marchant au premier plan, au bas du tableau.

Le style artistique de Roerich est difficile à décrire car, comme l'a dit Claude Bragdon, il appartient à une confrérie d'artistes d'élite — parmi lesquels Léonard de Vinci, Rembrandt, Blake et, en musique, Beethoven — dont les œuvres possèdent « une qualité unique, profonde et même mystique qui les différencie de celles de leurs contemporains, rendant impossible leur classement dans une catégorie connue ou leur rattachement à une école, car elles ne ressemblent qu'à elles-mêmes — et les unes aux autres, comme un ordre d'initiés atemporel et intemporel. »[1]

Voyage vers l'Orient

Nicholas Roerich a été fortement influencé par la culture orientale. Il souhaitait depuis longtemps voyager en Orient afin d'étudier la culture ancienne sur place, et en 1923, il s'embarqua pour l'Inde. Il résida quelque temps au Sikkim (alors un royaume limitrophe du nord-est de l'Inde) tout en finalisant les préparatifs d'une expédition en Asie centrale. Roerich écrivit à propos de son enchantement pour les montagnes :

Tous les enseignants ont voyagé dans les montagnes. La connaissance la plus élevée, les chants les plus inspirés, les sons et les couleurs les plus superbes sont créés dans les montagnes. Sur les plus hautes montagnes se trouve le Suprême. Les hautes montagnes sont les témoins de la grande réalité. [2]

Himalaya ! Voici la demeure des Rishis. Ici résonnait la flûte sacrée de Krishna. Ici tonnait le bienheureux Gautama Bouddha. Ici sont nés tous les Vedas. Ici vivaient les Pandavas. Ici, Gesar Khan. Ici, Aryavarta. Ici se trouve Shambhala. Himalaya, joyau de l'Inde. Himalaya, trésor du monde. Himalaya, symbole sacré de l'ascension. [3]

Nicholas et Helena Roerich nourrissaient tous deux un vif intérêt pour la philosophie et la religion orientales. Nombre de ses tableaux représentent des divinités, des saints et des sages occidentaux et orientaux. Sa série « Les Bannières de l'Orient » illustre non seulement les chefs spirituels du passé, mais aussi les espoirs de l'Orient en un futur leader. Roerich a su capturer ces espoirs dans ses peintures de Maitreya et de la Mère du Monde.

En 1925, Roerich entreprit son expédition en Asie centrale avec Helena, son fils George et plusieurs autres Européens. Roerich écrivit à propos de ses objectifs :

Bien sûr, en tant qu'artiste, mon aspiration principale en Asie était le travail artistique... Outre ses objectifs artistiques, notre expédition prévoyait d'étudier l'emplacement des monuments anciens d'Asie centrale, d'observer l'état actuel des religions et des croyances, et de noter les traces des grandes migrations des nations.[4]

Le groupe de Roerich a parcouru 25 000 kilomètres à travers l'Asie centrale au cours d'un périple ardu et souvent dangereux qui a duré plus de quatre ans. Malgré des obstacles insurmontables, Roerich a réalisé des centaines de peintures pendant le voyage.

Au cours de cette expédition, Roerich découvrit des légendes et des manuscrits relatant le voyage que Jésus effectua en Orient pendant ses années perdues entre l'âge de douze et trente ans. Des manuscrits identiques ou similaires ont également été trouvés par le journaliste russe Nicolas Notovitch et Swami Abhedananda au monastère de Himis, au Ladakh.[5]

À l'issue de l'expédition en Asie centrale en 1928, les Roerich s'installèrent définitivement dans la vallée de Kulu, en Inde. Ils y fondèrent l'Institut de recherche himalayen Urusvati afin d'étudier l'archéologie, la linguistique et la botanique.

Signature du pacte Roerich à la Maison Blanche, le 15 avril 1935

La bannière de la paix

L'un des objectifs poursuivis toute sa vie par Roerich, à savoir la préservation du patrimoine culturel mondial, s'est concrétisé en 1935 avec la signature du pacte Roerich à la Maison Blanche par les représentants des pays membres de l'Union panaméricaine. En vertu de ce pacte, les nations en guerre étaient tenues de respecter les musées, les universités, les cathédrales et les bibliothèques au même titre que les hôpitaux. Tout comme les hôpitaux arboraient le drapeau de la Croix-Rouge, les institutions culturelles devaient arborer la « bannière de la paix » de Roerich, un drapeau blanc avec trois sphères rouges au centre entourées d'un cercle rouge. Roerich pensait qu'en protégeant la culture, la santé spirituelle des nations serait préservée.

Roerich fut nominé pour le prix Nobel de la paix en 1929 et 1935 pour ses efforts visant à promouvoir la paix internationale à travers l'art et la culture et à protéger les trésors artistiques en temps de guerre. La Seconde Guerre mondiale interrompit ses activités et celles de l'Institut de recherche himalayen Urusvati, et Roerich se consacra à aider les victimes de la guerre. Il fit également don à la Croix-Rouge soviétique de l'argent provenant de la vente de ses peintures et de ses livres.

Au cours de l'été 1947, Roerich subit une opération cardiaque, mais il retourna rapidement à son chevalet. L'une des dernières œuvres peintes par Roerich s'intitule L'ordre du Maître. Elle représente un aigle blanc volant vers un disciple qui médite en position du lotus au sommet d'une haute falaise surplombant une vallée montagneuse. Le 13 décembre 1947, alors que Roerich travaillait sur une variante de ce tableau, son cœur s'est soudainement arrêté et son âme s'est envolée vers des octaves plus élevées. Il avait soixante-treize ans.

Nicholas Roerich, portrait par Svetoslav Roerich (1933)

Héritage

Tout au long de sa vie, Nicholas Roerich a trouvé le temps de s'impliquer dans une multitude d'activités et de toutes les mener à bien. Sa vie spirituelle était la source d'où jaillissait sa vision littéraire et artistique. Dans un article sur le caractère et l'œuvre de son père, Svetoslav Roerich a résumé la quête spirituelle intérieure de l'artiste :

C'était un grand patriote qui aimait sa patrie, mais il appartenait au monde entier et le monde entier était son champ d'action. Chaque race humaine était pour lui une race fraternelle, chaque pays un lieu d'intérêt particulier et d'importance particulière. Chaque religion était un chemin vers l'Absolu et, pour lui, la vie était la grande porte menant vers l'avenir... Tous ses efforts visaient à la réalisation du Beau et ses pensées trouvaient une incarnation magistrale dans ses peintures, ses écrits et sa vie publique...

Toutes ses peintures et tous ses écrits sont traversés par un message fort et continu : celui du Maître appelant ses disciples à s'éveiller et à tendre vers une vie nouvelle, une vie meilleure, une vie de beauté et d'épanouissement.[6]

Son service en tant que maître ascensionné

Le maître ascensionné Nicholas Roerich dit :

Je suis reconnaissant de m'adresser à vous aujourd'hui, de vous parler depuis le plan des maîtres ascensionnés afin que vous sachiez qu'un d'entre vous a atteint ce niveau et que vous puissiez accomplir la même chose. Ne vous lassez donc jamais du travail qui est votre dharma, votre devoir d'être la plénitude de vous-même. Ne soyez jamais frustrés d'être incompris ou en avance sur votre temps dans votre compréhension des étoiles, des univers, des montagnes et des pétales d'une fleur. J'ai en effet mené le bon combat, et j'ai gagné.[7]

Il nous demande de l'appeler et insiste sur l'utilisation de la flamme violette :

Je vous demande, chélas des maîtres ascensionnés, d'inclure mon nom dans vos décrets et préambules, car je travaille en étroite collaboration avec El Morya, Kuthumi et Djwal Kul, ainsi que Lanello. Je travaille en étroite collaboration avec eux pour rassembler tous ceux qui sont sur le chemin du feu sacré.[8]

Dans les années 1920, Nicholas et Helena Roerich ont commencé à diffuser les enseignements d'El Morya et d'autres maîtres de la Grande Fraternité Blanche à travers des livres publiés par l'Agni Yoga Society. L'Agni Yoga est le yoga du feu sacré de la Mère, le feu sacré du Verbe incarné en tant que Verbe parlé (le décret dynamique), le feu sacré du Père et du Saint-Esprit. El Morya parle de l'Agni Yoga comme du yoga de l'ère à venir.

Galerie

Pour plus d’information

Pour plus d'informations sur Nicholas Roerich et ses magnifiques œuvres d'art, consultez le site Web du Nicholas Roerich Museum, New York, www.roerich.org.

Sources

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Masters and Their Retreats (Les maîtres et leurs retraites), “Nicholas Roerich.”

  1. Claude Bragdon, Introduction, dans Nicholas Roerich, Altai-Himalaya : A Travel Diary (Journal de voyage) (Brookfield, Conn. : Arun Press, 1929), p. xix.
  2. Nicholas Roerich, Himalayas: Abode of Light (Himalaya : demeure de la lumière) (Bombay : Nalanda Publications, 1947), p. 21, dans Jacqueline Decter, « Nicholas Roerich: The Life and Art of a Russian Master (La vie et l'art d'un maître russe) (Rochester, Vt. : Park Street Press, 1989), p. 141.
  3. Nicholas Roerich, « Himalaya », p. 13, dans Decter, « Nicholas Roerich », p. 203.
  4. Nicholas Roerich, Heart of Asia (Cœur de l'Asie) (New York : Roerich Museum Press, 1929), pp. 7, 8.
  5. Roerich, Notovotch et Abhedananda ont tous publié leurs traductions de ces textes décrivant le voyage de Jésus en Orient. Les trois récits sont inclus dans Elizabeth Clare Prophet, The Lost Years of Jesus: Documentary Evidence of Jesus’ 17-Year Journey to the East (Les années perdues de Jésus: Les preuves documentaires du voyage de 17 ans de Jésus en Orient).
  6. Svetoslav Roerich, My Father (« Mon père »), dans Nicholas Roerich (New York : Nicholas Roerich Museum, 1974), p. 15.
  7. Nicholas Roerich, “Be the Unextinguishable Ones!” (« Soyez les inextinguibles ! ») Perles de sagesse, vol. 33, num. 44, 11 novembre 1990.
  8. Ibid.